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09 nov 2017
Geek est un projet portant sur l’épidémiosurveillance des bioagresseurs basé sur l’utilisation des médias sociaux. Le projet ambitionne d’exploiter les interrogations sur le moteur de recherche Google et des données issues des sciences participatives pour suivre les pullulations en temps réel (nowcasting) d’espèces nuisibles. La punaise diabolique Halyomorpha halys Stål, 1855 a été retenue comme espèce modèle. Cet insecte envahissant originaire d’Asie a été observé pour la première fois en France en 2012. Il est aujourd’hui présent dans tout le pays.
Un nouveau risque de contamination par la Flavescence dorée (FD) à partir de plantes sauvages environnant les vignobles incite à repenser des approches de contrôle de la maladie. Quatre groupes de travail composés des acteurs impliqués dans la lutte contre la maladie ont été constitués dans les régions. Leurs expérimentations ont permis de mesurer les risques épidémiques que constituent ces plantes sur des sites pilotes, tout en prenant en compte leurs effets positifs à travers les services de régulation des ravageurs de la vigne. Prenant appui sur ces groupes, une analyse des systèmes d’action et de veille a permis d’évaluer leur capacité à intégrer ces données et plus globalement à mieux organiser la réaction face à un nouveau risque.
Le projet Lycovitis a pour objectif de tester la faisabilité et l’intérêt de créer un outil de diagnostic universel permettant d’identifier les maladies et les ravageurs de l’ensemble des cultures. Nous nous sommes concentrés sur deux cultures importantes, la tomate et la vigne, et avons créé un prototype basé sur le diagnostic morphologique et moléculaire. Nous avons évalué les coûts de mise au point, les verrous conceptuels et technologiques, et essayé de déterminer si un tel outil répondait à la demande des professionnels de la protection des plantes.
Le projet COPAIRNIC est une première étape vers la mise au point d’un système d’alerte de risques épidémiques de pourriture grise en France. Pour cela il faut définir des indicateurs permettant aux agriculteurs de moduler la protection des cultures en fonction des risques de pourriture grise et construire un prototype de modèle de prévision. Les connaissances restant à acquérir pour transformer le prototype en outil opérationnel ont été identifiées.
Actionner les processus de protection naturelle des plantes, en particulier lorsqu’ils sont souterrains et donc invisibles, est un challenge extrêmement complexe. Parmi ces processus : les symbioses mycorhiziennes qui résistent face à une grande diversité de bioagresseurs. Le projet REACTION s’est appuyé sur une démarche participative pour concevoir des outils de partage de connaissances et faire émerger un panel de pratiques agricoles actionnables par les agriculteurs.
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